Pilule pour mineure : n’excluons pas les parents dans l’éducation de leurs enfants
Le 15 novembre 2011 à 21 h 29 min, par Franck Margain
Le débat sur la possibilité pour les médecins de prescrire la pilule contraceptive aux jeunes filles mineures gratuitement, mais surtout sans l’accord préalable des parents, vient de ressurgir dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.
Si je suis bien évidemment conscient de la réalité de la situation et de l’augmentation inquiétante des IVG chez les mineures, je ne pense pas que la prescription gratuite et sans accord préalable des parents soit une solution. En effet, comment réussir à croire que l’exclusion des parents dans les premiers moments de la sexualité de nos enfants pourra les aider à mieux gérer cette période délicate ? Il me semble au contraire que la responsabilité des parents dans ce domaine est engagée. Le dialogue, valeur primordiale dans une famille, ne doit pas être exclu d’un domaine tel que la sexualité, en particulier chez les mineurs. Dialogue qui n’est bien sûr pas toujours facile d’aborder, mais qui je crois est nécessaire, et apportera justement, un réconfort et un soutien aux jeunes filles.
Le monde moderne donne à nos jeunes une indépendance apparente précoce qui peut être dangereuse, pour leur bien-être, leur équilibre, et leur avenir. Il est donc primordial de ne pas dévaloriser le rôle éducatif de la famille. Même si, je suis conscient que certaines situations extrêmes dans des environnements familiaux délicats, peuvent faire l’objet de cas particuliers, l’on doit faire confiance à la qualité de discernement des parents.
Les jeunes sont en recherche de repères, ont souvent soif d’absolu, les pouvoirs publics s’inquiètent de la démission des parents, de la dégradation des liens familiaux, ne créons pas des lois qui les excluent encore plus, surtout sur des sujets fondamentaux.
wery
Je suis tout à fait d’accord.De plus médicalement c’est risqué.C’est vrai aussi que les mineures actuelles sont, mûres plus tôt.